ENQUETE FIVA 2014Comment évolue le mouvement hétéroclite de la voiture ancienne alors que la cote des véhicules de collection ne cesse de flamber, que les manifestations de voitures anciennes se multiplient dans l'Europe entière et que dans le même temps, les véhicules âgés sont pointés du doigt pour leurs effets nocifs sur la pollution ?

C'est ce que veut savoir la Fédération Internationale des Véhicules Anciens (FIVA) à laquelle adhère la Fédération Française des Véhicules d'Epoque (FFVE).
Près de dix ans après la première grande enquête dont les résultats avaient été publiés en 2007, les collectionneurs, clubs et professionnels européens sont de nouveau mis à contribution. La FIVA et la FFVE espèrent que la mobilisation sera importante car la compilation des résultats permettra aux instances de la FIVA et de ses adhérents nationaux de défendre le droit des propriétaires de voitures anciennes à circuler librement au volant de leurs automobiles mais aussi de mieux défendre et anticiper les réglementations de demain.

L'enquête rendue publique en 2007 et réalisée entre le 1er juillet 2004 et le 30 juin 2005 avait été riche d'enseignements sur le monde de la voiture ancienne, ses pratiques et son impact sur l'économie. Menée dans vingt-trois pays européens à partir d'un questionnaire adressé aux entreprises du secteur, collectionneurs et clubs affiliés à leur fédération nationale, cette étude avait donné une photographie assez fidèle d'un milieu qui nous échappe encore souvent et qui fait pourtant partie intégrante de notre patrimoine culturel. Cette enquête avait montré que le mouvement des véhicules anciens (autos et motos) de plus de 25 ans représente un poids économique et social non négligeable. Et encore, les résultats peuvent-ils être majorés puisque les collectionneurs n'appartenant pas à un club et les clubs qui ne sont pas affiliés à leur fédération échappent au bilan. Ainsi, les 820.000 membres des clubs participant à l'enquête et adhérents à la Fiva se répartissent-ils sur plus de 2.000 clubs déclarés.

En 2007, l'étude avait montré que sur les près de 2 millions de véhicules recensés dont 660.000 en France, hors véhicules entreposés ou en cours de restauration (estimés à 33.000 en France), 75 % étaient en état de marche, assurés et en règle avec les normes de leur pays. 83 % étaient utilisés moins de trois fois par semaine et 71 % couvraient moins de 1.500 km par an, 74 % en France. Goutte d'eau rapportée aux 48 millions du parc automobile français, les véhicules anciens ne génèrent donc aucune nuisance mais participent, à condition que leur préservation soit encouragée, au dynamisme du pays. Pour tordre le cou à d'autres idées reçues, l'étude montrait que la possession de ces véhicules n'est pas réservée à quelques nantis: 30 % des revenus des ménages propriétaires sont inférieurs à 30.000 euros et, pour 82 % de ces véhicules, la valeur reste inférieure à 15.000 euros. Enfin, les 2.000 entreprises françaises du secteur génèrent un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros et emploient 14 300 personnes. Mais à l'heure de recruter, 58 % d'entre elles éprouvent des difficultés à trouver les compétences et le savoir-faire.

La FFVE avise que l'enquête n'est réalisée que par internet. Elle ne prend que 10 à 12 minutes. Vous avez jusqu'au 2 juin inclus pour y participer. La confidentialité des informations divulguées reste bien entendu assurée. Vous pouvez accéder à l'enquête en entrant l'adresse suivante: http://www.ffve.org/Enquete_2014

N'hésitez pas d'envoyer cette enquête à d'autres propriétaires de véhicules anciens !