Le cap de 1.000.000 de visites a été franchi le 18 avril 2014.

Le cap des 2.000.000 de visites a été franchi le 22 mai 2015.

Le cap des 3.000.000 de visites a été franchi le 1er décembre 2015.

Le cap des 4.000.000 de visites a été franchi le vendredi 25 mars 2016.

Le cap des 5.000.000 de visites a été franchi le dimanche 26 juin 2016.

Le cap des 6.000.000 de visites a été franchi le mardi 7 février 2017.

Le cap des 7.000.000 de visites a été franchi le dimanche 16 juillet 2017.

Le cap des 8.000.000 de visites a été franchi le lundi 27 novembre 2017.

Le cap des 9.000.000 de visites a été franchi le dimanche 18 février 2018.

Le cap des 10.000.000 de visites a été franchi le jeudi 14 juin 2018.

Le cap des 11.000.000 de visites a été franchi le samedi 12 janvier 2019.

Le cap des 12.000.000 de visites a été franchi le mardi 16 avril 2019.

Le cap des 13.000.000 de visites a été franchi le mardi 9 juillet 2019.

Le cap des 14.000.000 de visites a été franchi le dimanche 22 septembre 2019.

Le cap des 15.000.000 de visites a été franchi le dimanche 1er décembre 2019.

Le cap des 16.000.000 de visites a été franchi le 5 février 2020.

Le cap des 17.000.000 de visites a été franchi le 15 septembre 2020.

Le cap des 18.000.000 de visites a été franchi le 8 février 2021.

Le cap des 19.000.000 de visites a été franchi le 22 mai 2021.

Le cap des 20.000.000 de visites a été franchi le 15 novembre 2021.

Le cap des 21.000.000 de visites a été franchi le 21 mars 2022.

Le cap des 22.000.000 de visites a été franchi le 31 juillet 2022.

Le cap des 23.000.000 de visites a été franchi le 15 septembre 2022.

Le cap des 24.000.000 de visites a été franchi le 6 février.2023.

Le cap des 25.000.000 de visites a été franchi le 18 juin.2023.

Le cap des 26.000.000 de visites a été franchi le 22 septembre.2023.

Le cap des 27.000.000 de visites a été franchi le 31 décembre.2023.

153 pays visiteurs : le dernier la Namibie !

Personnage totalement inconnu hier, mais encore aujourd'hui, Emile BOURNIFLARD est un nom qui interpelle tous les amateurs de sport automobile de haut niveau qui se respectent.

EMILE BOURNIFLARD 2Emile est né le 6 décembre 1886 à 07h22 à Saint Fuscien les Ozons, dans la Somme.
Tout petit déjà la passion de l'automobile s'empare de lui.

Pour ses trois ans, son père lui offre un modèle réduit de De Dion Bouton avec lequel il va parcourir des centaines de kilomètres sur le carrelage de la cuisine familiale.
C'est décidé dès l'âge de 5 ans 3/4, il sera pilote de course !
Après des études qu'il a poursuivi sans jamais les rattraper il intente, à l'âge de 16 ans et demi, un procès à l'encontre d'Ettore BUGATTI qui utilise les mêmes initiales que lui.




Procès toujours d'actualité en 2024 !EB

 

Le deux hommes ne vont se rencontrer qu'une seule fois lors du Grand Prix de Boulogne de 1927, remporté par Malcolm Campbell sur Bugatti Type 39A.

Emile écume tous les circuits d'Europe et crée en 1928 le célèbre circuit de Saint Fuscien les Ozons : 2.804 m avec le virage de l'Eglise, l'épingle de la Mairie et la longue ligne droite du cimetière (2m20) que les spécialistes connaissent bien.

EMILE BOURNIFLARD 4C'est en 1904, alors que le circuit n’est pas encore construit,  qu'il remportera pour la première et dernière année consécutive le Grand Prix de Saint Fuscien avec le record du tour en 15 jours, 6 heures et 28 minutes. Les historiens mentionnent qu’il avait oublié la clé de contact !

L'année suivante, Anne Hidalgo et Nicolas Hulot ont fait fermer le circuit pour raison de sécurité.

Qu'importe, Emile continue sa brillante carrière dans l'anonymat le plus total.

Pendant qu' Ettore Arco Isidoro Bugatti chevauche son fidèle "Brouillard", Emile chevauche son poney shetland "Smog". La vie parallèle de ces deux hommes est étonnante.

En mars 1916, et nous sommes en plein dans la première guerre mondiale,  Emile décide, pour ses 30 ans, de partir au Japon. C'est là qu'il découvre les moteurs SAPETOKU et les kits SAVASHIER de chez FRANQUIN-JAPAN. Une révélation !

En 1917 il crée l'écurie BOURNIFLARD RACING, forte de deux véhicules et 228 pilotes. Il est vrai qu'à l'époque on cassait plus de pilotes que de voitures.

Au hasard de ses pérégrinations automobiles il rencontre Charles FAROUX qui a pour projet de créer une course d'endurance à l'horizon 1923 sur le circuit du Mans.

Emile n’a plus alors qu’un objectif : participer aux 24H du Mans et gagner !

C'est alors qu'il se met au travail pour construire un prototype EB 001 avec moteur et kit japonais ainsi qu'un B.Q.T.T. en titane-mercurochrome.

Lors des essais du vendredi 25 mai 1923, les choses semblent prometteuses. Cependant un de ses pilotes d'usine, Jean-Pierre Wimille, se gratte les cheveux sur la ligne droite des Hunaudières et part en toupie. La voiture est broyée, ne reste que le "mulet".

Emile, fidèle à lui même, se dit "c'est une épreuve que nous allons dépasser".

Bien lui en a pris, le "mulet" est intact et en pleine forme.

Les essais reprennent avec Wimille au volant. Celui-ci, ne voulant pas réitérer l'incident des Hunaudières, s'est fait raser la tête. Le mulet, équipé d'un huit cylindres en vrac, 32 soupapes avec un archevêque en tête est parfaitement au point.

Lors des essais la EB 001 pulvérise les chronomètres. La victoire s'annonce proche.

Le samedi 26 mai 1923 à 15h30 la EB 001 se met en place sur la grille de départ. L’équipage Wimille-Chiron est en pleine forme et bien décidé à gagner cette première course d’endurance où tous les grands constructeurs de l’époque sont présents : Excelsior, Rolland Pilain, Bugatti, Mors, Rocher-Schneider, Delaunay-Belleville, Lorraine-Dietrich, Chenard et Walker, Itala, Alcyon, Alfa-Romeo, etc…
16h00 : le départ est donné par Charles FAROUX au son d’une petite cuillère frappée sur une bouteille de champagne vide. Cette tradition a été reprise dans de nombreux clubs, dont le Touquet Automobiles de Collection.

Wimille, désigné pour le premier relai, s’élance. Il traverse la piste et saute dans la EB 001.

Consternation ! il a oublié la clé de contact !!!

Le temps de bricoler le circuit électrique, il prend enfin le départ à 17h04.

La rage au cœur, il remonte le retard et dès 19h32 il est en troisième position au prix de risques inconsidérés.

Le prochain relai est prévu vers 20h00. Chiron se prépare dans le stand. Emile est confiant mais inquiet : la EB 001 va t’elle tenir ?

19h64 (en fait 20h04) : Wimille aborde le stand, s’extrait de la voiture pour céder la place à son partenaire. On fait le plein. Consternation, Wimille a oublié la carte de fidélité ESSO qui donne droit à une tasse à café par plein. Qu’importe ! Le BOURNIFLARD RACING est en troisième position et la victoire est encore possible.

Chiron attaque, il veut être en tête avant la nuit qui va tomber vers 22H34.

Derrière lui il y a de la casse mécanique. Sur les 65 véhicules au départ il n’en reste déjà plus que 30 ! Crevaisons, pannes d’essence (les stations sont fermées à partir de 20h00), ventilateurs qui ont soufflé les bougies, etc…

23h00 Chiron a enfin pris la tête et entend bien la garder jusqu’à 16h00, demain après-midi.

Dans le stand, Emile ronge son frein, il y a des copeaux partout. Toujours confiant dans sa machine et son équipage, mais inquiet. Wimille se repose et attend le prochain relai qui devrait avoir lieu vers minuit. Il entonne alors « Minuit Chrétien » pour se donner du courage (C’est l’origine de la marque qui participa au 24H à partir de 1981).

Chiron s’arrête au stand à 00h12 pour laisser le volant à Wimille.

« La troisième est dans le sac ! »

Wimille rétorque « qu’importe on utilise que la quatrième, toujours à fond ».

Jean-Pierre embarque, passe la première puis directement la quatrième. Ca broute un peu mais la EB 001 prend vite le régime.

Il tient la tête en gérant la boîte défaillante. Les rétrogradages sont délicats. Passer de quatrième en seconde à Mulsane, cela ne s’improvise pas, mais ça passe quand même.

Les heures passent et vers 4h00 Jean-Pierre envisage le prochain relai avec Louis CHIRON. Le huit cylindres miaule devant les trente fauves qui veulent lui ravir la victoire.

4h07 : Jean-Pierre s’arrête au stand. Louis est prêt et saute sur le siège. Les mécanos font le plein, changent les pneus et remplissent la carte de fidélité ESSO en moins de 45 mn. Les deux tasses à café sont acquises grâce à une dérogation de la direction du pétrolier !

Louis CHIRON engage la première et directement la quatrième. La voiture broute un peu mais prend rapidement son régime nominal. Pas question de toucher à la pédale de frein, la pédale de droite au plancher.

Il reste près de 10h00 avant le drapeau à damiers et encore deux relais (un toutes les 4 heures.)

Le petit jour se lève vers 8h04 sur le circuit de la Sarthe. Les écureuils sont dans les arbres pour vivre cette première édition de la plus belle course d’endurance du monde. Vous allez me dire : que viennent faire les écureuils dans cet article ? Ils étaient là, c'est tout !

12h06 : Louis laisse le dernier relai à Jean-Pierre qui devrait mener la EB 001 à la victoire vers 16h00.

Il faut gérer la cadence et les tours.

Derrière lui une BUGATTI Type 35 lui suce la roue, pilotée par Alan LAFLEUR, pilote d’usine. En troisième position Guylou MLOTEK, pilote privé, lui aussi sur Type 35 qui connaît de gros problèmes avec l’allume cigare (alors qu’il n’est pas fumeur).
Les trois voitures sont roue dans roue et il est certain que les pilotes ne se feront pas de cadeau.

Les mécaniques vrombissent et si elles doivent casser, c’est maintenant !

Mais ça tient !

Le trio de tête continue sans encombre à un rythme infernal. Les compte-tours sont dans le rouge et il faut juste gérer la consommation : 35 litres/100 km.

15h40 : Jean Pierre Wimille est toujours largement en tête devant Alan LAFLEUR et Guylou MLOTEK.

Encore 20 minutes aux portes de l'enfer.

La casse, la panne, l’erreur de trajectoire, la direction qui part en vacances sans prévenir…

15h55 : La victoire semble être acquise mais il va falloir engager un dernier tour, le chrono en a décidé ainsi.

Jean Pierre passe la ligne un peu trop tôt et engage le « tour de l’enfer ». Celui qu’il faut boucler à tous prix.

Il ne lève pas le pied car il voit Alan LAFLEUR et Guylou MLOTEK dans ses rétroviseurs. Et là c'est "la botte de Nevers", Jean-Pierre dessere le frein à main (qui était resté serré depuis hier à 16h00) et s'envole vers la victoire.

Alan LAFLEUR et Guylou MLOTEK laisseront la victoire à Jean-Pierre WIMILLE et Louis CHIRON en arrivant de conserve en seconde position.

C’est ainsi qu’ont commencé les 24 heures du Mans, vues par un Lap1 un premier avril 2018 !

Nous poursuivrons les aventures trépidantes et imaginaires d'Emile Bourniflard, grand pilote anonyme dans "La croisière Jaune", à suivre l'an prochain peut-être.

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