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Le Rallye des Fous : un rallye de fous, pour les fous, organisé par d’autres fous pour aller visiter l’antre… d’un fou !
Ce rallye a trois particularités : il est réservé aux voitures découvertes, une partie de l’épreuve se déroule en nocturne et au sein du parcours une visite est réservée à l’antre d’un « fou ».
Un Rallye des Fous, ça se mérite…
Il y a d’abord l’approche. Le samedi un certain nombre de concurrents ont amené leur véhicule à proximité du départ et ont passé la nuit au Lensotel situé sur la zone commerciale de Lens 2. Ceux qui ne connaissaient pas faisaient un peu la grimace : une zone commerciale ! Rassurés par les habitués de l’épreuve, nous avons découvert un hôtel ***, au parking assez bien sécurisé et, ce qui ne gâte rien, avec une excellente table. Bref une adresse que l’on peut chaudement recommander.
Veillée d’arme rapide et à 22h00 tout ce petit monde de fous était déjà au lit.
Dimanche 3h30 du matin. Les premiers moteurs commencent à vrombir et les plus matinaux rejoignent l’aéroport de Lens-Bénifontaine pour le départ.
4h00 - Certains ont déjà eu une à deux heures de route pour rejoindre l’Hurricane, club house de l’aéroclub. Un copieux petit déjeuner nous attend pendant lequel Alain, Pascal et Rémy distribuent les sacs contenant les cadeaux et la précieuse plaque de rallye.
4h30 - Briefing de Guylou qui fait les recommandations d’usage pour ce type d’épreuve. Rappels nécessaires au bon déroulement car certains pensent parfois que les limitations de vitesse sont par occupant du véhicule…
5h00 - La N°1 prend la route, munie du précieux road book qui va nous faire découvrir les charmes de l’Artois et du nord de la Picardie.
90 km sans trop d’encombres à part un problème de boîte sur un Type 35 qui regagne aussitôt le camp de base sur le plateau de Bruno, Saint Bernard du jour.
7h00 - Le jour se lève, enfin, et les traversées de villages deviennent beaucoup plus agréables. Occasion d’admirer rapidement petits châteaux, belles églises et chapelles du Pays d’Artois.
8h00 – Les premiers rouleurs arrivent à l’étape : le Musée de l’Epopée Industrielle Aéronautique (E.I.A.). Pas moins de 50 avions et hélicoptères sont exposés sur un parc de plus de deux hectares tant en extérieur que sous hangar. Deux heures pour s’en mettre plein les yeux tout en prenant un complément de petit déjeuner : pâté, rillettes, saucisson, jambon accompagné pour certains d’un petit ballon de bordeaux.
Œuvre d’un passionné de l’aéronautique et de la mécanique en général, Marc BATRANCOURT a dû, tout comme notre ami Patrice l’an dernier, connaître une baisse de vue. En effet, collectionneur de maquettes dans sa jeunesse, il s’est résigné à passer à l’échelle 1/1 ! Je ne vous dis pas !!!
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Pas moins de 5 Nord-Atlas dans le jardin, une Caravelle (la dernière qui a effectué un vol commercial en mars 1981) ; sous hangar, un Mirage III, un Mirage IV, un Jaguar, un Dakota qui est venu larguer des troupes sur Sainte Mère Eglise dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, quelques voitures dont une Graham-Paige (seule berline autorisée au milieu de nos roadster, cabriolets et autres découvrables).
Des vitrines regorgeant de maquettes d’avions et instruments aéronautiques divers, des machines à coudre, des motos Hurtu, bref un inventaire à la Prévert mais sans raton laveur !
Ce qui fait le charme d’un avion d’arme, c’est son armement… Là encore des maquettes de missiles et de bombes mais à l’échelle 1/1. Coup de cœur pour l’Exocet MM 40, fleuron de la technologie française dans ce domaine.
Deux heures au milieu de ces merveilles ça passe vite, très vite, trop vite !
Les organisateurs ont la bonne idée de nous regrouper au sein de la Caravelle pour un vol « statique » permettant à nos nombreux photographes d’immortaliser la clôture de cette belle visite.
La caravane repart pour 90 km afin de rejoindre le lieu du déjeuner. Encore l’occasion d’admirer les nombreux villages traversés. Le « Saint Bernard » est remis à contribution car le Brescia de 1921 (N°1 vétéran du plateau) ne veut plus rien savoir. De là à en déduire que Bruno ne dépanne que des BUGATTI ?
12h00 - Les premiers arrivent à Izel les Equerchin pour le déjeuner… en (presque) plein-air.
Météo clémente mais fraîche. Inox, bouvier des Flandres de deux ans, à même mis sa belle écharpe verte.
Apéritif autour d’un gigantesque feu de bois au milieu d’une pâture où ça parle « bagnole » :
- - "J’ai eu un petit problème, le ventilateur a soufflé les bougies…"
- - "Je crois que j’ai pété le joint de culasse de ma Bugatti…"
- - "Le Darmon qui est là bas semble avoir perdu une roue…"
Puis les fous ont pris place sous l’immense hangar ouvert, transformé en salle de restaurant pour l’occasion.
Au menu saumon fumé ET foie gras en entrée, jambon à la broche et tartes à gros bord en dessert..
14h30 - Il est déjà temps de se quitter… pour aller voter !
Un grand merci au membres du Nostalgic Auto Club, instigateur et organisateur de ce rallye follement original !
