affich circuit 2019 Vendredi 7 juin en fin d’après midi les Lapins prennent la route de Laon pour aller voir la famille. Sur la route j’appelle un cousin laonnois, collectionneur, afin d’avoir des infos sur le déroulement du week-end.

« Tu tombes bien, je n’ai pas de copilote, je t’attends demain à 9h00 chez Paul ! »

Samedi 8 - 9h00, Lap2 me dépose chez les cousins. Il y a déjà 5 Bentley, une imposante Rolls, deux Méharis, une Austin Healey 3000 et une magnifique Corniche qui nous attendent.

Café, viennoiseries, remise des plaques et road-books, nous avons le numéro 648 !

A Laon, il y a beaucoup d’habitués de la manifestation et afin de fluidifier les départs, beaucoup de groupes se retrouvent chez des amis qui facilitent ainsi la lourde tâche des organisateurs.

9h15, «Gégé la turbine» arrive avec une magnifique Jaguar Type E noire.

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« Salut Lapin, t’as pas peur ? »

9h45 : on s’engouffre au chausse pied dans la Type E pour rejoindre en convoi le départ au Parc Foch (ancienne caserne de Laon). Près de 800 voitures piaffent déjà avant de s’engager pour une boucle de 80 km qui nous emmènera à Soissons pour le pique-nique.

Il y a des anciennes partout et les « modernes » jouent le jeu en laissant passer des grappes d’anglaises, d’allemandes, de françaises, d’italiennes…

On prend la route, et Gégé (pilote émérite de rallyes) respecte scrupuleusement les limitations de vitesse (80 km/h par personne !). Après deux kilomètres, la plaque de rallye, fixée par quatre ventouses sur l’imposant capot de la Type E, explose !

« Tu as vu, les ventouses ont tenu ». Mais la plaque 648 est au Père Lachaise…

Le parcours est particulièrement agréable et permet de découvrir le laonnois au travers de petites routes blotties au milieu des bois.

Les virages et les lacets s’égrainent à allure soutenue et évitant les arbres cassés par la tempête de la veille.

Gégé, soucieux de ne pas user le caoutchouc de la pédale de frein, joue de la boîte avec maestria.

12h30 – Nous arrivons à Soissons parmi les premiers et prenons place sur le Mail, qui se remplit à vue d’œil. 800 voitures, ça impose, mais l’organisation a bien fait les choses et les véhicules sont impeccablement garés comme à la parade.

Et là on en prend plein des yeux ! Il y en a pour tous les goûts.

Une grappe de Panther, des Donkerwoort, des Triumph Stag, des Aston-Martin, une pléthore de Jaguar,  des Triumph TR 3 4 5 et 6, des MG, des Rolls, des Bentley, des Austin,  des Porsche, des Renault, des Peugeot, des Citroën, des Mercedes, des AC… En fait on cherche les marques qui ne sont pas représentées.

Dialogues avec de nombreux participants, tous passionnés. Certains sont là depuis la première édition il y a 28 ans.

Plus de 350 représentants de la perfide Albion font partie des vieux habitués. Mais il y a aussi des belges, des allemands, des italiens, des néerlandais, et bon nombre d’autres nationalités.

14h00 – Après avoir déambulé au milieu de ce salon éphémère et avoir échangé avec bon nombre de participants, il faut reprendre la route.

Parcours tout aussi agréable qu’à l’aller, les organisateurs ont vraiment bien fait les choses. Gégé, fidèle à lui même, économise la pédale de frein.

Une boucle de 80 km pour rejoindre le Parc Foch à Laon pour un « pot d’échappement »

A peine arrivé sur les pelouses, j’entends une voix derrière moi « Il y a même un Lapin à Laon ! » C’est Luc, un « alpiniste » membre du TAC. Au milieu des 800 voitures on ne l’a pas vu de la journée.

17h00 – Cette belle journée prend fin et la Type E rentre au bercail… sous la pluie.

Demain sera un autre jour…

Circuit 18Dimanche 9 juin – 10h30. Les 800 participants attaquent la montée de Laon. Un défilé exceptionnel d’anciennes croisées la veille et qui investissent la ville pour quelques heures encore.

Le tout orchestré par une centaine de bénévoles, rompus à cette manifestation.

Jusqu’à 17h30,  ils vont gravir la colline à plusieurs reprises pour le plus grand plaisir des spectateurs émerveillés.

Voilà, c’était le week-end de la Pentecôte à Laon.

Un grand bravo aux organisateurs, un grand merci à Gégé et Marie France qui m’ont permis de découvrir cet événement international de l’intérieur.

Il n’est pas dit que l’an prochain on y sera avec des membres du TAC. Ce n’est pas loin et c’est « assez très bien ».