Images de la SILVER CITY
Aucune image
Produite en mai 1927, elle porte les numéros 25753 pour le châssis et 25705 pour le moteur.
La carrosserie torpédo serait attribuée à Letourneur et Marchand.
Quelques détails particuliers à cette voiture :
Depuis sa réapparition en 1999, elle n’aurait semble t’il connu que deux propriétaires successifs (un anglais puis un français) avant de connaître son dernier propriétaire actuel.
Quelques changements ont été opérés depuis cette date :
Elle est maintenant chaussée de pneus Dunlop à 3 pavés et elle est à nouveau équipée de flasques de roues sur ses roues à rayons.
Ces modifications ont été commandées par l'acheteur anglais qui l'avait emmenée à Pebble Beach en 2006 où elle fut primée.
Pebble Beach 2006 |
Pebble Beach 2006 |
Exposée et vendue à Rétromobile en 2007, son nouveau propriétaire français a fait opérer une restauration respectueuse de l'état de la voiture par les ateliers de François COINTREAU.
Une légère retouche de la peinture pour garder la patine de la caisse, la refabrication du pare-brise arrière, la remise en place du phare latéral arrière droit, l’abaissement de la hauteur des coffres d'ailes, et la confection d'une capote assez peu "Voisin", au grand dam des puristes mais respectant néanmoins parfaitement l’esprit de l’époque.
Elle était à été de nouveau exposée à Rétromobile 2010.
Fiche Technique :
Modèle C11 de 1927. La C11 est le modèle qui a été le plus vendu (2.500 exemplaires produits de 1926 à 1929)
Moteur : sans soupape type Knight, 6 cylindres en ligne de 2,3L, 14CV.
Boîte de vitesse : mécanique, 3 vitesses avant, 1 marche arrière.
Carrosserie : torpédo 7 places : 2 places avant, deux strapontins et trois place arrières.
La société des Automobiles Avions Voisin a produit un total d’environ 7.000 véhicules entre 1920 et 1958. De la C1 à la C31.
Il ne resterait aujourd’hui que 216 véhicules recensés dont 140 en France.
Concernant les modèles C11-C14-C15 confondus, il en resterait 80 dont 60 sont encore en France.
Tous les modèles commençaient par un « C ». A cela deux explication possibles : le C pour "char" comme aimaient nommer les frères Voisin leur premier véhicule ou en hommage à Charles Voisin (frère de Gabriel) tué dans un accident de voiture le 26 septembre 1912 dans le Rhône.
La C11 Técalémit 1927 en 2008 après son passage chez François COINTREAU :
Eléments fournis par M. Thierry AUFFRET, auteur du site de référence sur les automobiles VOISIN (http://www.automobiles-voisin.fr/) - Photos Philippe B.
Pouvez-vous imaginer avoir la même voiture durant 82 ans !
Posez-vous la question : "Quelle voiture ai-je gardée le plus longtemps ?"
M. Allen SWIFT (Springfield, MA.) a reçu cette Rolls-Royce Piccadilly-P1 Roadster 1928 de son Père.
Elle était neuve et ce fut son cadeau de fin d'études en 1928.
Il l’a conduite jusqu’à son décès, en 2010, il avait 102 ans !
Il était le plus vieux propriétaire vivant d’une voiture ayant été achetée neuve.
Au décès du propriétaire, cette voiture a été donnée au Musée de Springfield (MA).
Elle était encore en parfait état de fonctionnement après 82 ans d'utilisation.
Pour vous donner une idée, elle avait roulé une moyenne de 13.048 milles par an (21.000 Kms).
Lors de la photo, le compteur affichait 1.070.000 milles (1 .783.333 Kms) !
Juste pour le plaisir...
Cette Rolls-Royce, certainement une des plus extraordinaires jamais construite sur base de châssis Silver Wraith, fut réalisée en 1956 par le célèbre carrossier HOOPER, à la demande du milliardaire Nubar Gulbenkian (monsieur 5%), grand amateur de Rolls, pour sa propriété sur la Riviera française. Cet exemplaire unique en conduite française a été retrouvé dans le sous-sol d'une boite de nuit de Nice avant d'être rachetée et restaurée dans sa livrée d'origine telle qu'elle avait été vue avec Jane Fonda et Alain Delon dans le film de René Clément « Les félins » (The love cage) sorti le 12 juin 1964.
|
L'originalité ne tient pas seulement au toit entièrement transparent en Perspex, mais aussi à la technologie qu'il a fallu développer à l'époque pour la rendre utilisable quotidiennement, ainsi qu'à tout un tas de petits détails comme la mascotte Lallique rétro-éclairée qui font de cette voiture-sculpture une apparition magique de jour comme de nuit. |
Cette Rolls délibérément voyante fut livrée avec une liste impressionnante d'équipements et d'accessoires à commencer par la radio stéréo et la télévision (en 1956 !).
|
|
FICHE TECHNIQUE |
Année : 1956 Constructeur : Rolls-Royce Modèle : Silver Wraith Long Wheel Base LHD Carrossier : Hooper Numéro de châssis : LELW 74 Carrosserie : 4 portes - Perspex Top Saloon Couleur : bleu nuit et gris argent Boîte de vitesse : mécanique Cylindrée : 4,9 L Intérieur : cuir deux tons, bleu et gris |
|
|
|
Cette Roll-Royce apparait dans "Les Félins", un film de René Clément avec Alain Delon |
|
|
|
|
Ce véhicule a été vendu 400.000 € en 2010.
|
|
Coïncidence étonnante, en septembre 2009, j'ai découvert au hasard du web que la Mercedes 600 Pullman (avec toit en Perspex) de Nubar Gulbenkian était également à vendre ! Elle fut mise à prix à 62.000 €. |
|
En 1990 est apparue dans une vente aux enchères parisienne, la MERCEDES 600 Pullman (avec son carnet d'entretien, et un moteur neuf, s'il vous plait !) achetée neuve par notre milliardaire excentrique, surnommé Monsieur 5% à cause des royalties qu'il touchait sur la vente du pétrole iranien aux Anglais... Elle avait pris la relève de la Rolls Royce, carrossée par Hooper avec une bulle en perspex, et ces deux voitures sillonèrent longtemps la Cote d'Azur, où Nubar Gulbenkian avait pris sa retraite.
Cette voiture avait été livrée en peinture métallisée spéciale bicolore courant 1967, et fut directement envoyée chez le seul carrossier digne de ce nom encore en activité à l'époque, et capable de réaliser des aménagements spéciaux de grande qualité. C'est donc Henri Chapron qui se chargea de découper le pavillon pour y installer l'énorme toit en Perspex, et des rideaux pour éviter que l'habitacle ne se transforme en une véritable serre aux premiers rayons de soleil.
L'intérieur fut complètement refondu. Nubar Gulbenkian ayant les boiseries en horreur dans ses automobiles, celles de la 600 furent tendues d'un nouveau cuir utilisé pour tout l'habitacle, jusqu'au volant ! La console arrière était conçue comme une sorte de séparation chauffeur sans en être vraiment une. Calquée sur celle de la Rolls, elle regroupait les poignées de maintien, les vastes fourre-tout, l'ordinateur de bord, le deuxième compteur de vitesse, et toute une batterie d'interrupteurs. En dessous, on trouvait un réfrigérateur. On pouvait encore remarquer deux porte-pipes en métal doré qui furent rajoutés par la suite, et les allume- cigares identiques à ceux des DS, ou encore l'épais Dunlopillo sous les moquettes...
Comble du raffinement, la banquette arrière, quoique d'aspect classique, offrait les mêmes possibilités de réglage que deux fauteuils séparés, et les contre-portes recelaient des miroirs de courtoisie à glace biseautée de la taille d'un poudrier. En toute modestie, le propriétaire de la voiture s'était fait fixer une plaque avec ses titres honorifiques sur le couvercle de la boite à gants!