Images de la SILVER CITY
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Munis du précieux sésame, les Lapins se présentent à l’entrée vers 11h30 en ce mercredi 4 février, jour d'ouverture.
Comme l’an dernier, le Hall 1 accueille cette « 40ème Grand Messe » de l’automobile de collection et d’exception.
Première station : le stand Artcurial. Un grand embouteillage de merveilles qui vont de l'Amphicar à la Ferrari, à la Peugeot 203 camionnette bâchée en passant par les Mercedes, Iso Griffo et autres marques de prestige. Toujours impressionnant, mais cela frise l’indigestion.
Et là on tombe sur qui ? Le Guylou qui est comme un poisson dans l’eau ou comme un gamin dans un magasin de jouets. Pour faire court : un poisson dans un magasin de jouets !
Il connait tout le monde et tout le monde le connaît ! Bref pour avancer de dix mètres il ne faut pas moins d'une bonne demi-heure, le temps de "claquer la bise" aux amis, de prendre de nouvelles coordonnées, etc...
Un coup de cœur : un cabriolet Traction 11B à conduite à droite. Les British avaient le goût des belles françaises ! Impossible de résister au plaisir de se mettre au volant, histoire de rêver un peu...
Toujours chez Artcurial, les voitures pour enfants. Des petites merveilles, thermiques, électriques ou à pédales qui font rêver. Je sais, nous vieillissons et la vue baisse. Donc du 1/43ème nous passons à l'échelle1/1, néanmoins je pense qu'il ne faut pas négliger l'échelle 1/2. Je ne déséspère pas monter une division "voitures pour enfants" au sein du club. Gégé a déjà ouvert les portes avec ses "belles petites".
Bon, la journée va être courte, trop courte, alors on galope dans les allées.
Le hasard faisant bien les choses, on tombe sur Roger qui est à la recherche de "pyjamas" pour ses belles. Deux allées plus loin nous croisons Christian, Philippe et Didier qui s’émerveillent devant de belles carrosseries : trois "Royales" sorties du Musée de Mulhouse, événement exceptionnel qui mérite la vidéo qui suit.
Les Bugatti Royale au salon Retromobile 2015 par autoplus
Les membres du Touquet Automobiles de Collection sont bien présents en ce jour d’ouverture du XXXXème Rétromobile.
Bientôt l’heure du déjeuner. Un saut au pavillon N°2 pour admirer les 59 joyaux de la Collection BAILLON.
Une pure merveille présentée comme un sanctuaire avec éclairages et musique particulièrement recherchés.
On continue. On retrouve d’autres membres sympathiques et nous allons déjeuner au « Jambon à l’Os ». Trés cher et pas terrible, mais cela est une étape incontournable du salon. L'an prochain nous irons, par soucis d'économie, chez LUCAS-CARTON !
On continue la visite avec les marchands de pièces détachées qui ont des trésors… refaits en Chine. C’est un peu la « caserne » d’Ali-Baba mais on peut trouver le truc ou le machin qui permettra de faire bonne figure aux prochaines Marches du Palais. Il est certains que c'est un "pis aller" ou un "pis à lait" car la qualité est inversement proportionnelle aux prix proposés.
Pour les amateurs de miniatures, c’est l’enfer ! Des milliers de petites à toutes les échelles et à tous les prix. Des dioramas plus vrais que nature, des spécialistes intarissables pour vous expliquer que la finition de la Corgy est supérieure à la Dinky-Toys.
Pour les amateurs de garages-salons, des éléments de décoration exceptionnels. Des pompes à essence (sans essence) en état concours voisinent avec des plaques émaillées neuves ou d'origine. De la documentation à profusion (fac-similés ou originaux) et des affiches complètent le tableau. Bref de quoi se refaire une belle santé automobile.
Un pit-stop sur le stand de Bruno qui présente une magnifique Ferrari pour enfant, fabriquée par Ferrari et avec la plaque constructeur. Superbe !
Au hasard des allées, un marchand allemand qui présente deux Maybach Zeppelin modernes, certes, mais un coupé et un landaulet d'une qualité de finition impressionante.
Une profusion de 300 SL ! Fred, si tu nous lis…
Quatre Peugeot Eclipse, sur les 200 fabriquées et les 29 répertoriées (aux dires des spécialistes…) Magnifique voiture française qui a inauguré le concept « CC ».
Un passage en vitesse à la Galerie du même nom pour saluer le « Pape » instigateur de ce salon qui a vu le jour à la gare de la Bastille (aujourd’hui remplacé par l’Opéra).
L’ambiance n’est plus la même que lors de ce premier salon où j’ai découvert ce milieu de passionnés que j’ai retrouvé en 2015 avec cannes et cheveux blancs, mais toujours avec cette passion inoxydable des « Belles ».
21h, après un cocktail de club il faut regagner le parking, reprendre la « moderne » pour rentrer au Terrier. La magie ne s’éteint pas, matière à rêves pleins d’huile, de fuites, de crevaisons et surtout de belles balades avec les copains qui ont les mêmes défauts.
Rendez-vous l’an prochain, même heure !